Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

d''encre et de papier

30 janvier 2010

L' échappée-belle Gavalda

L' échappée-belle Gavalda

Publicité
Publicité
30 janvier 2010

Le temps qui reste Ozon film

Le temps qui reste Ozon

30 janvier 2010

Hors champ Sylvie Germain

Parabole ou cauchemar, l'histoire d'Aurélien  qui en une semaine retourne au néant ? Sa voix, son odeur, son ombre même ne marquent plus sa présence au monde. Chaque jour, comme dans une genèse à rebours, il s'efface de l'attention, de la pensée   de la mémoire de tous, même de celle de sa mère. Jusqu'aux cadres-photos qui ne retiennent plus son souvenir.Les chapitres du livre s'articulent sur les sept jours de la semaine. On assiste à l'effacement progressif d'Aurélien, un antihéros et à son exclusion sourde mais réelle de la sphère familiale, sociale, sentimentale et professionnelle. De ce compte à rebours qui égrène la perte existentielle, l'écriture lumineuse et rythmée de Sylvie Germain en donne une version singulière par l'étrangeté qu'elle fait naître des situations quotidiennes d'indifférence décrites. Elle en souligne aussi la connotation radicale et implacable sur le destin du protagoniste. C'est d'une noirceur et d'une lucidité qui dans sa forme narrative détachée et tranquille, en fait l'originalité du propos. Amaury Jacquet

30 janvier 2010

-la diagonale du vide Péju -

-la diagonale du vide Péju

-

16 septembre 2009

Non ma fille tu n'iras pas danser film de Christophe Honoré

19159668

Date de sortie :  02 Septembre 2009   
Réalisé par Christophe Honoré
Avec Chiara Mastroianni, Marina Foïs, Marie-Christine Barrault   
Film français.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2009
Distribué par Le Pacte
Tags : Bretagne / Bretons , portrait de famille

"Non ma fille, tu n'iras pas danser" : portrait d'une femme que tout entrave
LE MONDE

En France, il en va des auteurs de films comme du commun des mortels : la réunion de famille est un rituel obligé, à cela près que, pour le prix d'un ticket, tout spectateur peut partager les tourments et les joies de celles qu'organisent les réalisateurs. Un an après le Conte de Noël nordiste d'Arnaud Desplechin, Christophe Honoré vous convie en un manoir voisin de Saint-Brieuc.
"Non ma fille, tu n'iras pas danser" : portrait d'une femme que tout entrave
LE MONDE

En France, il en va des auteurs de films comme du commun des mortels : la réunion de famille est un rituel obligé, à cela près que, pour le prix d'un ticket, tout spectateur peut partager les tourments et les joies de celles qu'organisent les réalisateurs. Un an après le Conte de Noël nordiste d'Arnaud Desplechin, Christophe Honoré vous convie en un manoir voisin de Saint-Brieuc.
Non ma fille, tu n'iras pas danser commence bien comme une chorégraphie des amours et des rancoeurs, ravivées par les retrouvailles. C'est l'un des charmes de ce film - bien plus singulier qu'il n'y paraît - que de finir comme le portrait d'une femme, qui émerge lentement, douloureusement, du chaos familial.

Si vous avez vu l'affiche de Non ma fille..., vous savez que ce personnage, Lena, est incarné par Chiara Mastroianni. Dès les premières minutes, Lena s'emploie à faire mentir le slogan qui barre la même affiche. "Vivez libre !", dit-il sur le ton d'une publicité pour une boisson sucrée. Or tout entrave Lena. Ses enfants, un garçon et une petite fille, sa soeur Frédérique (Marina Foïs), sa mère catholique et bretonne (Marie-Christine Barrault), son père distant (Fred Ulysse). Il faut ajouter un frère et sa petite amie, un ex-flirt et surtout un ex-mari américain (Jean-Marc Barr).

Les premières séquences de Non ma fille réunissent cette petite société dans la demeure familiale. Christophe Honoré et sa coscénariste Geneviève Brisac ont écrit une partition polyphonique et dissonante qui mêle l'angoisse du père à l'approche de la mort, l'inébranlable optimisme du petit frère (un rôle que le réalisateur a confié à son propre frère), l'ironie cruelle derrière laquelle Marina Foïs cache le personnage de Frédérique.

Déjà, on distingue des lignes mélodiques propres à cette famille-là, à ce film-là : la place très grande faite aux enfants, enjeux des querelles entre adultes et personnages à part entière. Ou encore une attention au paysage qui s'étend à son histoire (la grand-mère raconte une légende bretonne) et aux êtres qui le peuplent (vaches, oiseaux...).

Cette famille est un écosystème qui impose sa loi à ses habitants. Ces règles peuvent prendre la forme du catholicisme autoritaire de la "matriarche", à laquelle Marie-Christine Barrault prête une étroitesse d'esprit lumineuse, ou la pression collective qui s'exerce sur Lena afin qu'elle sorte de l'oisiveté qu'elle a choisie, en quittant son mari et son travail de médecin.

Peu à peu ces voix qui semblaient chacune chanter dans leur coin forment un choeur qui n'a plus qu'un sujet, la vie de Lena. Emprunté à une chanson du groupe britannique XTC, le titre anglais du film est d'ailleurs Making Plans for Lena ("On fait des projets pour Lena"). D'abord dissimulé par le tumulte familial, le personnage se dessine de plus en plus nettement.

Chiara Mastroianni en fait une femme fragile qui veut être inflexible, quel que soit le prix de la douleur à payer. Lena est forcément insupportable, injuste avec ses parents, ses frère et soeur, ses enfants, son mari, son soupirant (Louis Garrel). Ses caprices peuvent paraître mondains, le fruit de frustrations dérisoires, mais Christophe Honoré a mis au centre de son film un drôle d'interlude qui lui donne une profondeur inquiétante.

Il se trouve que le jeune Anton, fils de Lena, est un grand lecteur, et une séquence le trouve plongé dans un recueil de légendes bretonnes et macabres. Un soir, il raconte à sa mère celle de Katell Gollet, fille perdue qui ne voulait que danser, jusqu'à ce que le diable l'invite et lui fasse passer les portes de l'enfer. De ce conte, Honoré fait une longue séquence musicale, sans dialogue, dansée en costumes bretons. D'abord incongrue, cette séquence devient la matrice cachée du film, qui donne la mesure du prix à payer pour la liberté à laquelle aspire Lena.

Après ce conte breton, le film se transporte dans un Paris hivernal, entre le quartier de l'Etoile et le Père-Lachaise, dans une ambiance mortuaire. Tout l'enjeu est de savoir si Lena connaîtra le sort de l'enfant désobéissante qui était allée au bal avant de trouver un compromis avec la vie et les autres. Ce suspense austère est à mille lieues de l'effervescence des premières séquences, et pourtant c'est le même film.


Film français de Christophe Honoré, avec Chiara Mastroianni, Marina Foïs, Marie-Christine Barrault, Jean-Marc Barr. (1 h 45.)

imagesmarie_christine_baraultmarina_fois_article

Thomas Sotinel

Les détracteurs du film et de Christophe Honoré un scénario dont vous ne pouvez imaginer la fin, qui parvient à réellement dévoiler la profondeur des personnages, même si cela arrive, je vous l'accorde, tardivement.Ce nouveau film « Non ma fille,...» dresse un tableau familial et brasse énormément de choses et thèmes et c’est peu être un trop plein moins maitrisé que sur «Les Chansons d’Amour» qui racontait beaucoup de choses différentes avec cohérence , puissance et en même temps légèreté.Ici Honoré semble repartir davantage vers un style plus proche de ses deux premiers long-métrages même si le cinéaste ponctue son film de petites envolées légères et audaces narratives qui le rallie aussi à ses films les plus récents , on jubile lors des apparitions de Louis Garrel acteur fétiche du cinéaste par exemple ou encore celles de Julien Honoré frères du cinéaste une révélation.Un peu plus lourd et par moments étouffant reste que Christophe Honoré signe un film saisissant , ses audaces et envolées légères l’emportent la plupart du temps même si peut être un peu moins fréquentes que dans ses films précédents, ce n’est certes pas un film aussi brillant que « Dans Paris » ou « Les Chansons d’Amour » mais cela n’en demeure pas moins une nouvelle œuvre intéressante qui prend un tournant moins léger et continue de prolonger en filigrane certains thèmes de prédilections du cinéastes tout en en dressant de nouveaux. Aussi je n’ai personnellement pas apprécié le conte Breton en milieu de film qui sert de rupture entre deux partie du métrage , j’ai trouvé ça long et inutile mais passons.Ces réserves émises Honoré demeure un directeur d’acteur exceptionnelle et offre à Ciara Mastroianni l’un de ses meilleurs rôles , si ce n’est le , et délivre un portrait de femme saisissant et touchant , militant sans être dans l’excès , à coté on retrouve un Jean-Marc Barr surprenant et épatant tout comme Marina Fois que je n’imaginais pas chez Honoré. a plusieurs films dans ce film, qu'il ne s'agit pas de dépeindre une Chiara Mastroanni "border line" mais avant tout une société responsable de notre mal-être, d'où le parti pris de réaliser un film au bord du film choral, qui s'attarde sur des grands parents plus vraiment amoureux comme l'avoue la grand mère mais malgré tout heureux d'être ensembles et dont les moments d'insouciance et de tendresse l'un envers l'autre ne doivent pas être jugés sous le prisme de "la palette de la parfaite famille irréaliste" mais à l'instar d'un mensonge agréable et mélancolique avant de mourir auquel, soyons lucides, nous rêvons tous en guise d'échappatoire.C'est le leur.La jeunesse ne procure jamais cet effet-là.Voilà pourquoi Léna agit de la sorte, qu'elle n'a pas envie de faire des choix, qu'importe leur importance.Il est de ces films qui ne se laissent pas aimer facilement malgré leur richesse,celui ci en fait partie


NON ( non ) ma fille tu n'iras pas danser (bis) Sur l' Pont du Nord ADELE y est allée, le pont s'est écroulé . KATELLE a dansé, dansé, dansé, jusqu'à ce que le DIABLE l'emporte. Et LENA qui asphyxie l'espace du film en refusant les codes de son époque & de son milieu, court-elle à sa perte ?! Pour nous le raconter c'est Christophe Honoré qui s'y colle avec le talent qu'on lui connaît, imprévisible comme ses personnages, sans chansons cette fois ! Enfin presque car il y a la comptine des cours de récrée : " Su l' Pont du Nord un bal y est donné ( bis ) c'est bon l'air vous revient....

Publicité
Publicité
16 septembre 2009

Un prophète film de Jacques Audiard

Un_Prophete_fichefilm_imagesfilm
Un Prophète : Un film de Jacques Audiard, avec Tahar Rahim et Niels Arestrup

Drame
Date de sortie : 26 Août 2009

Réalisé par : Jacques Audiard
Avec : Tahar Rahim , Niels Arestrup , Adel BENCHERIF ...

Tahar_Rahim_fichefilm_acteursAdel_BENCHERIF_fichefilm_acteursNiels_Arestrup_fichefilm_acteurs


Durée : 2h29min
Pays de production : france
Titre original : Un prophete
Distributeur : UGC Distribution

Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena, ne sait ni lire, ni écrire. À son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus fragile que les autres détenus. Il a 19 ans. D’emblée, il tombe sous la coupe d’un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des « missions », il s’endurcit et gagne la confiance des Corses. Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer discrètement son propre réseau…

16 septembre 2009

Un temps fou de Laurence Tardieu

9782234062436
Un temps fou de Laurence Tardieu

Une femme, un homme, réunis par le même désir,même après une longue absence, qui ne fait que souligner la fuite du temps : l’intrigue semble tenir à un fil. Et pourtant! Soutenue par l’écriture pudique, précise, brodée au point de croix de l’auteur du Jugement de Léa, elle flirte avec l’universel.

Au début, c'est le souvenir d'une nuit, une nuit courte et interminable entre un homme et une femme, Vincent et Maud qui se rencontrent pour la première fois, qui devraient tout quitter l'un pour l'autre, s'enfuir ensemble, ne jamais revenir. Mais ça ne s'est pas passé comme ça, au petit matin Vincent s'éloigne. Il leur faudra plusieurs années pour se retrouver. Cette fois, c'est lui qui l'appelle. Maud a beau être mariée, mère d'une petite fille, on dirait qu'elle l'attend toujours : comme il l'a réveillée, elle ne s'est jamais endormie, ni son amour ni son désir qu'elle espère réciproques. Ils se revoient pour un travail en commun. Il est cinéaste, elle est romancière, est-ce un prétexte, une façon pour lui de se rapprocher d'elle... Le temps passera encore, un temps fou : cinq, huit, dix ans peut-être pour une dernière chance entre eux, au moins une autre nuit qui serait la dernière comme la première.

« Qu'y a-t-il de plus intime que la lecture ? Ce chuchotement qui nous atteint au plus profond de nous, comme si, tout autour, une nuit accidentelle était tombée sur le monde et l'avait rendu silencieux. Soudain, il n'y a plus rien. Il n'y a plus que le texte, qui résonne en nous. »

6 septembre 2009

Labro les gens

Les gens

Depuis «la Traversée» qui relatait son expérience du coma ou «Tomber sept fois, se relever huit», celle de sa dépression, Philippe Labro nous parle des épreuves qui bouleversent à jamais la vie d'un homme. C'est encore le sujet des «Gens», roman choral dont les trois héros ont en commun d'avoir subi des chocs émotionnels foudroyants.

Parce qu'elle n'a que 16 ans, qu'elle est orpheline, Maria Wazarzaski, la Polonaise, paraît la plus fragile des trois. Au début du livre, elle se fait jeter d'un camion sur une route de Californie. Cela n'empêche pas la petite serveuse de poursuivre son chemin et, à la faveur d'une rencontre, de devenir jeune fille au pair chez Edwin Stadler, le futur ambassadeur des Etats-Unis en France. Au cours d'un grand cocktail organisé par celui-ci, elle fait la connaissance du redoutable Marcus Marcus, personnage double, importante figure des médias français.

Chez ce mégalo haïssable, Maria perçoit la faille cachée. Et lui, le narcissique, le coeur sec, tombe le masque. Pour la première fois de sa vie, il est amoureux. Au cours de cette même réception, Caroline Soglio, troisième protagoniste de l'histoire, est également frappée par la singularité et le mystère de Maria. L'élégante Caroline relève d'une commotion sentimentale. Son compagnon, l'influent producteur Tom Portman, l'a lâchée avec brutalité. Cette expérience, qui a failli la détruire, l'a finalement rendue plus forte. Elle lui a permis de rencontrer David qui l'accompagne à cette soirée mondaine.

A travers les destins croisés de ses personnages, Philippe Labro a écrit un grand roman à l'américaine, un récit ample, intense, dont l'intérêt ne faiblit jamais. Une des raisons en est la présence de l'émouvante et lumineuse Maria. En arrière-plan, le livre est une charge contre le monde de la télévision et du cinéma dont l'auteur ne connaît que trop les coulisses. Il en moque les tics de langage, les obsessions capillaires, en souligne la vulgarité. Mais surtout, il stigmatise la menace qui y plane, la fièvre des hauteurs, ce vertige qui sonne le glas de la morale. Portman et Marcus Marcus sont deux allégories, dans leur forme exacerbée, du thymos platonicien, ce besoin de reconnaissance, ce moteur de l'activité humaine.

«Le sage doit rechercher le point de départ de tout désordre, écrivait le philosophe chinois Mo-tzu, tout commence par le manque d'amour» C'est de ce besoin d'amour, l'autre ressort de nos actes, que souffrent tous ces gens que dépeint l'auteur. Car Labro ne distingue pas les anonymes des people, il évoque simplement les gens. De leur brassage, de la «multiplicité des discordances» naît la beauté du monde. Une étincelle d'amour suffit parfois à la révéler.

C. J.

«Les Gens», par Philippe Labro, Gallimard,

6 septembre 2009

Harry un ami qui vous veut du bien

Harry, un ami qui vous veut du bien

Date de sortie : 15 Août 2000   Les films de 2000 ...
Réalisé par Dominik Moll
Avec Sergi López, Laurent Lucas, Mathilde Seigner   Plus...
Film français.
Genre : Thriller
Durée : 1h 57min.
Année de production : 2000
Tags : amitié , César du meilleur acteur , César du meilleur réalisateur , descente aux enfers ...

Michel, sa femme Claire, et leurs trois filles sont sur la route des vacances quand ils s'arrêtent pour faire une pause dans une station service. Là, Michel est reconnu par Harry, un vieil ami du lycée qui a gardé en mémoire une nouvelle qu'il avait rédigée dans le journal de l'école. Harry finit par s'inviter dans la maison de Michel accompagné de Prune, sa compagne. Mais le comportement d'Harry est de plus en plus étrange...

6 septembre 2009

amour et amnésie

Amour et amnésie

Date de sortie : 30 Juin 2004   Les films de 2004 ...
Réalisé par Peter Segal
Avec Adam Sandler, Drew Barrymore, Rob Schneider   
Film américain.
Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2003
Titre original : 50 First Dates
Distribué par Columbia TriStar Films

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
d''encre et de papier
Publicité
Publicité