Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
d''encre et de papier
30 août 2008

La route de Cormac McCarthy

                            

               La route

        En résumé :                              "La route"                              de Cormac McCarthy                                 
   

Les lecteurs de son noir western « Méridien de sang » et de ses extraordinaires peintures de désolation désertiques pouvaient déjà pressentir que le grand écrivain américain Cormac Mc Carthy était voué à écrire un jour un roman post-apocalyptique. Avec La route, c’est désormais chose faite, si bien faite, d’ailleurs, que le livre a valu a son auteur le Prix Pulitzer (le Goncourt Américain)...

   
        L'avis de la Fnac sur                              "La route"                              de Cormac McCarthy                                 
   

Les lecteurs de son noir western « Méridien de sang » et de ses extraordinaires peintures de désolation désertiques pouvaient déjà pressentir que le grand écrivain américain Cormac Mc Carthy était voué à écrire un jour un roman post-apocalyptique. Avec La route, c’est désormais chose faite, si bien faite, d’ailleurs, que le livre a valu a son auteur le Prix Pulitzer (le Goncourt Américain). Son histoire tient en peu de mot : sur une terre réduite en cendres par un cataclysme que l’on imagine nucléaire et sur laquelle le soleil ne brille plus, un homme et son fils progressent vers le sud pour fuir l’hiver, avec pour valise un caddy de supermarché. L’homme porte en lui les souvenirs du monde détruit, de sa femme suicidée, et ne se maintient en vie que pour son enfant. Celui-ci, qui doit approcher la dizaine d’année, est né juste après la catastrophe. Lui n’a jamais connu que ces paysages morts, ces prairies ou l’herbe ne repoussera jamais, ces maisons qu’ils fouillent en quête de nourriture et ces villes semées de cadavres suppliciés qu’ils traversent. Alors, comment l’enfant pourrait-il croire son père quand il lui parle des oiseaux d’antan ? Comment pourrait-il l’écouter lorsqu’il lui affirme qu’il existe sûrement d’autres « gentils » comme eux, quand les rares vivants qu’ils croisent sont au mieux, des réfugiés mourants ou des voleurs affamés, au pire, des bandes cannibales qui stockent leur bétail humain dans des caves ? Avant d’être un récit futuriste, La route est une histoire existentielle, qui tient tout entière dans la relation père-fils et la façon dont ils se confrontent aux atrocités. Et comme Bradbury en son temps avec Chroniques Martiennes, Mc Carthy a su sublimer les canons de la science-fiction pour faire de son roman bien plus qu’un moyen d’évasion : un objet de méditation, à l’écriture digne d’un poème en prose.


La civilisation a disparu : un père et son fils poussent un chariot rempli d’objets dans les cendres d’un monde ancien. Le froid, les autres, tout devient hostile et, pourtant, ce duo parvient à l’impossible : continuer d’être. Une leçon presque pure, juste, du prix Pulitzer 2007.

        Mot de l'éditeur sur                              "La route"                                   
   

L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. On ne sait rien des causes de ce cataclysme. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d’une humanité retournée à la barbarie. Cormac McCarthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l’extrême.


 

            

Dérangeant....             Un internaute, Coueron,le 6 août 2008             

Le dernier livre de Cormac MCCarthy est fascinant et déroutant à la fois...Fascinant parce qu'il expose la ruée vers le sud d'un homme et de son fils dans un monde dévasté, revenu à un état primaire sans vie et sans soleil...Déroutant et dérangeant par son style dépouillé à l'extrême (qui reflète bien en cela le néant qui règne)et par la présence d'une humanité violente,sanguinaire et égoste par nécessité. De même, il ne pouvait mieux décrire un monde détruit par l'homme ce qui ,dans le contexte actuel de prise de conscience écologique, nous concerne tous.A lire donc!

       
  •  

                    Sombre, très sombre             
                
                    Julien Guédras, Lille,le 22 juin 2008             
                

    Le récit est formidablement bien écrit, c'est incontestable. J'ai lu ce livre en quelques jours tellement il est prenant. Mais plus j'avançais et plus les idées noires s'ammoncelaient dans ma tête. Au choix à mon avis, soit on en ressort plein d'optimisme par rapport à ce qui nous entoure (tout ne peut pas être aussi noir que ce monde), soit la déprime vous envahit (c'est eaxctement cette impression que j'ai eu).

  • Un roman dérangeant, qui vous hante longtemps. Tout est dépouillé, désespérant, reconfortant... Les dialogues sont magnifiques. C'est une apologie de l'amour après l'apocalypse. Merveilleux !


  •  

       
Publicité
Publicité
Commentaires
d''encre et de papier
Publicité
Publicité